Ce post fait suite à mon premier blog post sur les fêtes publié en 2018, que tu peux retrouver ici!
Depuis mes premiers pas en tant que coach en 2018 et avec le recul, je me dis que les fêtes sont potentiellement un moment idéal pour se lancer dans la méthode All In. D’abord, parce que ton corps manque cruellement d’énergie, et donc des apports plus importants ne peuvent que profiter à ta fertilité (tes os, ton cerveau, etc). Ensuite, car tu seras probablement « obligé·e » de lâcher prise, si c’est Mamie ou Tata Françoise qui reçoit pour les fêtes et que tu n’es pas en contrôle du menu. Enfin, car tu seras moins denudé·e qu’en été et plus tenté·e de rester sous la couette que d’aller te dépenser dans le froid et l’obscurité!
Bien sûr, on peut se lancer dans la guérison et souffrir mentalement des changements qu’on met en place. En plus, je ne suis pas sans ignorer que les fêtes sont le haut-lieu d’une confrontation latente aux commentaires et habitudes alimentaires (parfois restrictives) de nos proches. Donc, pour naviguer au mieux cette période compliquée, sans lâcher tes résolutions de guérison, je te propose quelques outils pour atténuer stress et inconfort (mental comme physique).
1/ Choisis des
vêtements amples ou modulables
qui te permettent de manger librement et sans inquiétudes de ballonnements intempestifs (car oui, ils vont arriver et rappelle-toi qu’ils sont impermanents). En cas d’inconfort digestif plus prononcé, prévois des tisanes de menthe, des grandes respirations, du repos et si nécessaire, des enzymes de digestion ou une cure de probiotiques.
2/
Mets des limites
avec tes proches, pas besoin de transformer les fêtes en un marathon de repas et visites. Assure-toi de prendre du temps pour te reposer, glander, recharger tes batteries avant de faire face à 2025 !
3/ Si possible,
mets 1 ou 2 proches dans la confidence
de tes efforts pour retrouver des cycles et explique-leur que la façon dont ils peuvent t’aider est de faire discrètement barrage aux discussions sur le corps, le poids, l’alimentation. Si cela ne fonctionne pas et que Papy Antoine tient quand même à te notifier que tu as pris du poids (ha! comme si tu ne le savais pas), tu as le droit de t’échapper (« oh ! J’entends qu’on m’appelle en cuisine ! »), de rediriger la conversation (« Papy, tu me racontes encore quand maman était petite et se disputait tout le temps avec Tatie ? ») ou d’y répondre cash (« oui, et je suis ravie ! Y a PLUS de moi qu’avant, c’est super, non ? » ou « oui, j’ai décidé de me libérer de croyances limitantes qui me faisaient du tort. C’est pas simple donc je te propose qu’on en reparle une autre fois?»)
4/ Même si tu as mangé plus que d’habitude la veille, continue à
manger régulièrement
tes 3 repas, 3 collations, du mieux possible (pas besoin de perfection en guérison). Avec l’alimentation, il est inutile de manger moins en prévision de gros repas, puisque se restreindre mène souvent à manger plus ultérieurement.
5/ Prévois du temps
« self-care »
pour te ressourcer avant et après les repas, pour prendre soin de ton stress et calmer une culpabilité éventuelle passagere. Un peu de marche (à un rythme doux, hein! Pas du 8km/h), parler à ton conjoint, faire de la peinture, écouter un podcast, suivre un cours de méditation ou jouer avec les enfants. Ce que tu preferes pour te distraire du cycle continu des pensées corporelles et alimentaires.
Dis moi en commentaires si ce post t’a aidé·e et ce que tu comptes appliquer pendant ces fêtes de fin d’annee!
Joyeuses fêtes!